Et si j'avais les mots qu'il faut pour accrocher les images...
CRISE
"Elle est pas donnée à tout le monde
La chance de s'aimer pour la vie
Dix ans dix mois dix secondes
Et nous voici...
À plonger dans les eaux troubles
De mes souvenirs lointains
Si quelque fois je vois double
C'est que l'enfance me revient"
Je n'ai pas connu ça. Non. Mais ça n'empêche que ça me touche. Parce que l'amour en général me touche en plein coeur.
"votre peur panique d'être quittée vous empêche..."
crise boursière-crise financière-crise économique-... crise crise crise crise crise crise crise crise crise crise
Si si si si je suis déçue. J'ai menti. Je suis déçue.
Pourquoi j'exagère toujours tout ? Parce que personne ne s'est jamais intéressé à moi. Parce qu'au fond j'ai toujours été toute seule. Parce que les sourires, les mots affectueux ou compréhensifs me donnent l'impression qu'on m'aime. J'en demande sûrement trop. J'en veux toujours plus.
Et c'est d'ailleurs pour ça que je suis déçue, pour ça que j'ai une énorme boule dans la gorge, pour ça que je pleure toute la journée derrière mon continuel "happy face", pour ça que je suis sur les nerfs, pour ça que je traverse cette crise, pour ça que j'en ai marre de tout, pour ça que rien ne me rend heureuse.
PARCE QUE J'EN VEUX TOUJOURS PLUS.
Je m'exaspère, je n'arrive pas à me satisfaire. Jamais.
"C'était génial ! C'était super ! Merveilleux ! Fabuleux ! Trop génial ! Magique !" NON NON NON C'EST PAS VRAI. C'EST FAUX.
Parce que je vis trop dans les rêves et pas dans la réalité.
Vous croyez que je ne m'en rends pas compte ? Vous croyez que je n'en souffre pas ? Si vous saviez les efforts que je fais déjà... Mais personne ne les voit. Non, personne.
J'aime trop.
Je veux monter en haut, mais ma peau est toute écorchée, et on me renverse un seau d'eau salée sur toutes mes plaies ouvertes.
Pleurer est aussi douloureux que vomir.
Je n'en peux plus. Non je ne vais pas bien. J'essaye de me persuader que je vais bien parce que de toutes façons personne ne supporte que j'aille mal.
"Tu es égoïste" "Tu en fais trop" "Tu fais celle qui va mal pour te faire plaindre" "Tu fais trop d'allusions à ta douleur"
Alors je ne dis plus rien. Mais quand ça éclate ça fait très mal. Et ça fera sûrement encore plus mal quand tout ressortira d'un coup, un jour.
La vie est complètement grise.
Rien ne me comble.
Je ne suis pas heureuse.
Et je suis désolée de vous embêter avec ça, de vous faire subir ma tristesse par mon comportement nerveux, excessif et amplifié.
LUI aussi est coléreux.
Je n'ai que 15 ans.
Je ne sais rien. C'est ce que tout le monde pense.
Je ne vaux rien. Je n'ai aucun intéret.
je sais ce que vous allez dire : "C'est fini oui ! De te dénigrer ainsi !!".
Je n'arrive pas. Je n'y arrive pas. Je ne sais même pas comment on peut m'aider.
La chance de s'aimer pour la vie
Dix ans dix mois dix secondes
Et nous voici...
À plonger dans les eaux troubles
De mes souvenirs lointains
Si quelque fois je vois double
C'est que l'enfance me revient"
Je n'ai pas connu ça. Non. Mais ça n'empêche que ça me touche. Parce que l'amour en général me touche en plein coeur.
"votre peur panique d'être quittée vous empêche..."
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Si si si si je suis déçue. J'ai menti. Je suis déçue.
Pourquoi j'exagère toujours tout ? Parce que personne ne s'est jamais intéressé à moi. Parce qu'au fond j'ai toujours été toute seule. Parce que les sourires, les mots affectueux ou compréhensifs me donnent l'impression qu'on m'aime. J'en demande sûrement trop. J'en veux toujours plus.
Et c'est d'ailleurs pour ça que je suis déçue, pour ça que j'ai une énorme boule dans la gorge, pour ça que je pleure toute la journée derrière mon continuel "happy face", pour ça que je suis sur les nerfs, pour ça que je traverse cette crise, pour ça que j'en ai marre de tout, pour ça que rien ne me rend heureuse.
PARCE QUE J'EN VEUX TOUJOURS PLUS.
Je m'exaspère, je n'arrive pas à me satisfaire. Jamais.
"C'était génial ! C'était super ! Merveilleux ! Fabuleux ! Trop génial ! Magique !" NON NON NON C'EST PAS VRAI. C'EST FAUX.
Parce que je vis trop dans les rêves et pas dans la réalité.
Vous croyez que je ne m'en rends pas compte ? Vous croyez que je n'en souffre pas ? Si vous saviez les efforts que je fais déjà... Mais personne ne les voit. Non, personne.
J'aime trop.
Je veux monter en haut, mais ma peau est toute écorchée, et on me renverse un seau d'eau salée sur toutes mes plaies ouvertes.
Pleurer est aussi douloureux que vomir.
Je n'en peux plus. Non je ne vais pas bien. J'essaye de me persuader que je vais bien parce que de toutes façons personne ne supporte que j'aille mal.
"Tu es égoïste" "Tu en fais trop" "Tu fais celle qui va mal pour te faire plaindre" "Tu fais trop d'allusions à ta douleur"
Alors je ne dis plus rien. Mais quand ça éclate ça fait très mal. Et ça fera sûrement encore plus mal quand tout ressortira d'un coup, un jour.
La vie est complètement grise.
Rien ne me comble.
Je ne suis pas heureuse.
Et je suis désolée de vous embêter avec ça, de vous faire subir ma tristesse par mon comportement nerveux, excessif et amplifié.
LUI aussi est coléreux.
Je n'ai que 15 ans.
Je ne sais rien. C'est ce que tout le monde pense.
Je ne vaux rien. Je n'ai aucun intéret.
je sais ce que vous allez dire : "C'est fini oui ! De te dénigrer ainsi !!".
Je n'arrive pas. Je n'y arrive pas. Je ne sais même pas comment on peut m'aider.
Ecrit par rafaelle-, le Jeudi 13 Octobre 2005, 18:08 dans la rubrique Quand la lune prend la place....
Commentaires :
Anonyme
14-10-05
à 15:20
Bijour mamoiselle.
D’abord et de un, je ne subis pas ta tristesse. Si je viens jusque là et si je te lis, c’est que j'ai eu envie de te lire. Et on est toujours libre ou non de fermer la fenêtre ou de continuer.
Ensuite et de deux, tu n’as que 15 ans ? Je t’en donnais un an voire plutôt deux de plus. Surprise surprenante…
Et de trois, « tu n’as aucun intérêt » ? Moi je ne crois pas. ^_^
Je sèche un peu moi aussi. Mais je t’envoie plein de bisous et de sourires pour que tu ailles mieux. Et après tout, il suffirait peut-être d’un peu plus de confiance en toi. Mais çà, malheureusement, çà ne vient pas comme çà…
sonatenfa
Moi je crois qu'on a le droit d'aller mal et que lorsque on traverse une crise, il faut aller jusqu'au bout de cette crise. En acceptant ou non d'être accompagné.
Par contre si tu ne "vaux rien" et si tu n'as "aucun intérêt", je me pose des questions sur celle qui t'aime ?... J'imagine que pour t'aimer, toi, elle doit bien voir en toi quelqu'un de bien, qui a une grande valeur à ses yeux (certainement unique) et que tu dois être intéressante pour elle. Non ? (car à te lire avant, on comprend qu'elle t'aime, alors elle doit bien savoir ce qu'elle fait...)
Et c'est la même chose chose pour d'autres personnes de ton entourage, peut-être à commencer par nous ici qui te lisons. (car si on le fait et si on prend parfois le temps de répondre, c'est certainement parce qu'on y trouve un intérêt et que celui-ci vient de toi, que tu le veuilles ou non d'ailleurs, c'est une constatation : ce que tu écris est très bien et le plaisir de te lire, toi, n'est jamais vain ou simulé.)
Autre chose : lorsque le gris devient anthracite, c'est la beauté qui s'éveille grâce à un autre mot... il suffit de si peu parfois pour que le rayon perce à travers le nuage. Mais celui-ci est aussi nécessaire pour permettre à l'arc-en-ciel de briller ensuite... ;)